Le régime iranien augmente les exécutions: 21 pendus en 48 heures

2016-05-22b

Le régime intégriste iranien a fortement augmenté son taux d’exécutions en effectuant au moins 21 pendaisons en une période de 48 heures cette semaine. Deux hommes ont été pendus plus tôt dans la journée du mercredi à la prison centrale d’Urmia (Orumieh), dans le nord-ouest de l’Iran. Ils ont été identifiés en tant que Dariyoush Farajzadeh et Ghafour Qaderzadeh.

Deux autres hommes ont été pendus le mercredi dans une prison à Yāsūj, dans le centre de l’Iran selon Mehrdad Karami, procureur du régime dans la ville. Les hommes, dont les noms n’ont pas été donnés, étaient âgés de 26 et 34 ans, a-t-il dit.

Un homme, identifié uniquement grâce à ses initiaux S. R., et âgé de 31 ans a été pendu mercredi dans une prison à Sari, dans le nord de l’Iran, selon le système judiciaire du régime dans la province de Māzandarān.

Le radiodiffuseur d’Etat IRIB, rapportant les propos du système judiciaire de la province de Yazd, dans le centre de l’Iran, a annoncé sur son site web que 8 prisonniers ont été pendus mardi dans la province. Le procureur du régime dans la province de Yazd a affirmé plus tôt à l’Agence de presse publique Rokna que six personnes ont été pendues dans la province mardi.

Un rapport distinct provenant d’Isfahan, dit qu’un prisonnier a été pendu dans la sinistre prison Dastgerd, le lundi 16 mai. Il a été identifié en tant que Malek Salehi âgé de 35 ans.

Six hommes ont été collectivement pendus dans la prison centrale d’Urmia le mardi 17 mai. Ils purgeaient une peine de prison pour des accusations liées aux stupéfiants dans la cellule 15 du pénitencier.

Ils ont été identifiés en tant que Naji Keywan, Nader Mohammadi, Ali Shamugardian, Aziz Nouri-Azar, Fereydoon Rashidi et Heidar Amini.

Toujours mardi, un homme a été pendu en public dans la ville de Mashhad située au nord-est

 

La victime, qui n’a pas été nommée, a été pendue à 7h du matin à la place Mofatteh de la ville. Sa sentence a été confirmée par la Cour suprême du régime.

Le Conseil National de Résistance d’Iran (CNRI) a dit le 13 avril dans une déclaration que la tendance croissante des exécutions « vise à intensifier le climat de terreur afin d’endiguer l’extension des manifestations dans les diverses couches de la société, surtout en une période de visites des Hauts responsables Européens et prouve que la modération n’est rien moins qu’une illusion pour ce régime médiéval. »

Amnesty International dans son rapport annuel sur la peine de mort couvrant la période de 2015 a écrit : « L’Iran a mis à mort au moins 977 personnes en 2015, comparativement à au moins 743 l’année précédente. »

« L’Iran seul représente 82% de toutes les exécutions enregistrées » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, a affirmé le groupe des droits de l’Homme.

Il y a eu plus de 2300 exécutions pendant le mandat d’Hassan Rouhani en tant que président. Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran a annoncé en mars que le nombre d’exécutions en Iran en 2015 était plus élevé qu’au cours de n’importe laquelle de ces 25 dernières années. Rouhani a explicitement approuvé les exécutions comme étant des exemples « des commandements de Dieu » et « des lois du parlement qui appartiennent au peuple ».