CSDHI – Forough Taghipour, Marzieh Farsi et Zahra Safaei, partisanes de l’OMPI (Organisation des moudjahidines du peuple iranien), actuellement incarcérés à la prison d’Evine, ont été condamnés collectivement à 35 ans de prison. Forough Taghipour et Marzieh Farsi ont été condamnées à 15 ans chacune, tandis que Zahra Safaei a été condamnée à 5 ans.

Le 16 février, la Campagne pour la défense des prisonniers politiques a écrit que les condamnations des partisanes de l’ompi, Mmes Farsi et Taghipour avaient été prononcées « par contumace » et « dans le cadre d’une affaire commune ».

Forough Taghipour, âgée de 29 ans et titulaire d’une licence en comptabilité, a été arrêtée pour la deuxième fois le 21 août 2023 à Téhéran. Elle avait été arrêtée pour la première fois en mars 2019, en même temps que sa mère Nasrin Jabariyanha, sous l’accusation de lien avec les moudjahidines et de propagande antigouvernementale. Elle est restée en prison jusqu’en février 2022.

Marzieh Farsi, 56 ans, mère de deux enfants, qui a déjà passé trois ans en prison et souffre d’un cancer, a également été arrêtée le 21 août 2023 à Téhéran.

L’une des partisanes de l’OMPI, Zahra Safaei, 60 ans, mère de deux enfants, a été emprisonnée pour la troisième fois. Elle a passé huit ans en prison dans les années 1980 en raison de son soutien aux Moudjahidines. En mars 2019, elle a été arrêtée pour la deuxième fois avec sa fille, Parastoo Moeini, et a été libérée en février 2022.

Le 9 décembre 2023, les partisanes de l’OMPI, Forough Taghipour et Marzieh Farsi ont été inculpées au tribunal d’Evin pour « appartenance à des groupes d’opposition » sous l’accusation de « rébellion ».

Dans les lois du régime iranien, l’accusation de « rébellion » est définie comme un « soulèvement armé contre le système » et est généralement punie par l’exécution.

Ces derniers mois, les forces de sécurité et judiciaires du régime iranien ont arrêté et condamné de nombreux militants civils à de lourdes peines.

Source : Iran Focus

Ref:

Le régime iranien condamne des partisanes de l’OMPI à 35 ans de prison