18 exécutions en quatre jours en Iran

Communique du CNRI – 18 exécutions en quatre jours en Iran

7 prisonniers, dont 3 femmes, pendus mardi
• 10 prisonniers transférés à l’isolement en vue de leur exécution
• Appel international à une action urgente pour faire libérer les prisonniers politiques et sauver les condamnés à mort

Le mardi 23 juillet au matin, les bourreaux de Khamenei ont pendu sept prisonniers, dont trois femmes, à la prison de Birjand. La veille, un prisonnier nommé Hassan Fallahi a été pendu à la prison centrale de Qom. Six prisonniers ont été exécutés le dimanche 21 juillet dans les prisons de Qezelhessar à Karadj et de Diesel Abad à Kermanchah. Quatre prisonniers ont été exécutés le samedi 20 juillet à la prison d’Adel Abad à Chiraz. Ainsi, en quatre jours (du 20 au 23 juillet), 18 prisonniers ont été exécutés en Iran, dont 4 femmes.

Le dimanche 21 juillet, un prisonnier nommé Danial Kazeminejad a été pendu à la prison de Diesel Abad, à Kermanchah, en représailles à la mort d’un gardien de la révolution criminel nommé Sajjad Amiri. Ce dernier était impliqué dans des meurtres en Irak et en Syrie depuis un certain temps.

Autre acte criminel, Pakhshan Azizi, une prisonnière politique kurde, a été condamnée à mort sur la base d’accusations forgées de toutes pièces de « rébellion » par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par Iman Afshari. Après l’annonce de cette nouvelle, les prisonnières politiques de la prison d’Evine ont protesté.

Par ailleurs, le mardi 23 juillet, au moins 10 prisonniers à Birjand, Sanandaj et Ouroumieh ont été transférés à l’isolement en vue de leur exécution.

Le 23 juillet, pour la vingt-sixième semaine, des détenus de 16 prisons ont participé à la campagne « Non aux mardis de l’exécution » en menant une grève de la faim. Il s’agit de la prison d’Evine (quartier des femmes, quartiers 4, 6 et 8), de la prison de Qezelhessar (unités 3 et 4), de la prison centrale de Karadj, de la prison de Khorramabad, de la prison de Tabriz (quartier des femmes), Prison d’Ardebil, de la prison de Qaemshahr, de la prison de Khoy, de la prison de Naqadeh, de la prison de Saqez, de la prison de Mashhad, de la prison d’Oroumieh, de la prison de Marivan, de la prison de Kamyaran, de la prison de Baneh, et de la prison de Salmas.

Dans un communiqué, les prisonniers en grève ont déclaré : « Alors que le gouvernement est incapable de répondre aux demandes légitimes du peuple, il a l’intention de générer un climat de peur dans la société en tuant et en exécutant des prisonniers sous divers chefs d’accusation afin de créer un obstacle aux futures protestations et aux soulèvements du peuple opprimé. »

L’accélération des exécutions criminelles après la mascarade électorale de la présidentielle est surtout révélatrice de la crainte d’Ali Khamenei d’un soulèvement populaire. Ce régime est incapable de poursuivre son existence honteuse un seul jour sans répression ni exécution.

La Résistance iranienne appelle une nouvelle fois le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire aux droits de l’homme, son Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran et toutes les organisations de défense des droits humains à prendre des mesures immédiates pour faire libérer les prisonniers politiques et sauver les condamnés à mort. Elle demande également que le Conseil de sécurité des Nations unies soit saisi du dossier des violations des droits humains commises par le fascisme religieux en Iran. Khamenei et les autres dirigeants de ce régime doivent répondre devant la justice de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 juillet 2024

 

 

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