Les autorités iraniennes ont transféré seize prisonniers de la prison de Ghezelhesar en isolement en prévision de leur exécution, a rapporté une organisation de défense des droits de l’homme.

Selon l’agence de presse des militants des droits de l’homme (HRANA), les seize personnes avaient déjà été condamnées à mort pour des crimes non politiques.

Le rapport indique que quatre des prisonniers ont été reconnus coupables de meurtre et que cinq des seize étaient des ressortissants afghans.

Cette évolution intervient dans un contexte de préoccupations persistantes concernant le recours à la peine capitale en Iran.

Selon un rapport d’Amnesty International, l’Iran a atteint son plus haut niveau d’exécutions de condamnations à mort au cours des huit dernières années, le système judiciaire de la République islamique ayant exécuté 853 personnes rien qu’en 2023.

Le rapport indique que 481 exécutions, soit plus de la moitié du total, étaient liées à des crimes liés à la drogue.

Cela représente une augmentation de 89 % des peines de mort pour des infractions liées à la drogue par rapport à 2022, année où 255 personnes ont été exécutées.

Les derniers chiffres montrent également une augmentation stupéfiante de 264 % par rapport à 2021, lorsque 132 personnes ont fait face a l’exécution pour des accusations similaires.

Source:

https://iranwire.com/en/prisoners/132533-iran-transfers-16-prisoners-to-solitary-confinement-for-execution/