Manifestations à New York contre la visite du président iranien à l’ONU

Le 24 septembre 2024, des partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) se sont rassemblés à New York pour protester contre la présence du président du régime iranien Masoud Pezeshkian à la 79e Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). Les manifestants, principalement issus de la diaspora iranienne, ont fermement condamné le régime iranien pour ses violations des droits de l’homme, en particulier son nombre croissant d’exécutions, et son soutien au terrorisme.

Scandant des slogans tels que « Non au régime des massacres, non à la guerre et au terrorisme », les manifestants ont exprimé leur opposition non seulement à la présence de Pezeshkian à l’ONU mais aussi à la politique générale du gouvernement iranien. Ils ont accusé Pezeshkian d’être impliqué dans des crimes, notamment le massacre de prisonniers politiques en Iran en 1988. Les manifestants ont affirmé que sous son administration depuis août 2024, environ 180 personnes avaient été exécutées, tandis que le régime continuait de soutenir des mandataires terroristes à l’étranger.

L’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC), qui a organisé les manifestations, a déclaré que l’événement faisait partie d’un mouvement plus large visant à mettre en lumière les violations des droits de l’homme en cours en Iran. « Pezeshkian, écoutez-nous. Le temps de votre régime est révolu. Khamenei, le dirigeant de Téhéran, sera bientôt renversé par le peuple iranien », a déclaré l’OIAC.

Appels au soutien international
Les manifestants ont exhorté la communauté internationale, en particulier les pays occidentaux, à cesser de complaire au régime iranien et à soutenir le droit du peuple iranien à renverser le régime despotique. « Arrêtez la complaisance. Reconnaissez le droit du peuple iranien à renverser le régime criminel de Khamenei et de ses marionnettes comme Pezeshkian », ont-ils scandé.

Plusieurs personnalités ont exprimé leur soutien aux manifestations. Le sénateur américain Ted Cruz a envoyé un message de solidarité, déclarant : « Le temps est révolu pour que le régime iranien finisse dans les cendres de l’histoire. » Il a critiqué le régime pour son opposition constante à la liberté et à la démocratie, soulignant son recours au terrorisme, aux prises d’otages et aux simulacres de procès pour se maintenir au pouvoir. Cruz a également condamné le fait que malgré son piètre bilan en matière de droits de l’homme, le leadership iranien soit toujours bien accueilli sur la scène internationale, en particulier aux Nations Unies.

Sam Brownback, ancien gouverneur du Kansas et ambassadeur des États-Unis pour la liberté religieuse, a également exprimé son soutien. Il a salué la résilience des manifestants et a souligné la nécessité d’exercer une pression économique maximale sur le régime iranien. Brownback a fait valoir que le régime utilisait ses ressources financières pour financer le terrorisme et a appelé à un soutien international à la résistance iranienne. Il a fait écho à l’appel des manifestants à un changement de régime, déclarant : « Si nous voulons la paix au Moyen-Orient, ce régime doit être renversé. »

Réactions internationales et critiques continues
L’ambassadeur Mark Ginsberg était un autre orateur notable lors de l’événement. Il a condamné le régime iranien, le qualifiant d’« irréformable » et « irrécupérable ». Ginsberg a soutenu que le peuple iranien n’avait pas choisi ses dirigeants et a appelé à une reconnaissance internationale de sa demande de poursuites judiciaires contre les dirigeants iraniens. Il a souligné les activités terroristes généralisées du régime dans toute la région et a affirmé que sa chute serait une victoire non seulement pour l’Iran, mais pour le Moyen-Orient dans son ensemble.

Le professeur Alan Dershowitz a également exprimé de vives critiques à l’égard du régime iranien, le qualifiant de « régime le plus dangereux au monde depuis que les nazis ont pris le pouvoir dans les années 1930 en Allemagne ». Il a soutenu le plan en dix points de la leader de l’opposition iranienne Maryam Rajavi, qui appelle à un Iran libre et démocratique. Dershowitz a insisté sur le fait que le peuple iranien veut une vie sans répression et le droit de déterminer son avenir. Il a également fait valoir que la lutte contre le régime iranien était un problème mondial, exhortant les Nations Unies à cesser de donner une tribune à des dirigeants qui ne représentent pas leur peuple.

La lutte pour la liberté se poursuit
Les manifestations de New York représentent un mouvement plus large et en cours au sein de la diaspora iranienne et des partisans de la liberté dans le monde entier. Les manifestants réclament la fin de la dictature brutale du régime iranien et militent pour l’instauration d’un Iran libre, démocratique et non nucléaire.

Comme le montrent les manifestations de New York, la lutte pour un Iran libre se poursuit. Face à l’attention internationale croissante, les partisans du mouvement estiment que le temps du régime iranien est compté.

Source: https://fr.iranfocus.com/iran/iran-gral/17568-manifestations-a-new-york-contre-la-visite-du-president-iranien-a-lonu/

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