
Appel urgent à sauver les prisonniers politiques condamnés à mort pour rébellion
Le dimanche 6 octobre 2024, le système judiciaire des mollahs a entamé le procès de 7 prisonniers politiques: Abolhassan Montazer, Pouya Ghobadi, Vahid Bani-Amerian, Babak Alipour, Ali Akbar Daneshvarkar, Mohammad Taghavi et Mojtaba Taghavi. Après des mois d’interrogatoire sous la torture à la prison d’Evine, ils sont accusés de rébellion, d’appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), de soulèvement armé contre le pouvoir et de conspiration contre la sécurité du régime en collaboration avec l’OMPI. Le procès se déroule dans la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidé par le juge Iman Afchari.
Abolhassan Montazer, 65 ans, est titulaire d’une licence en architecture et a été prisonnier politique dans les années 1980. Il a également été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises en 2018 et 2020. Arrêté pour la dernière fois en janvier 2024, il souffre de maladies cardiaque, pulmonaire, rénale et d’arthrite.
Pouya Ghobadi, 32 ans, ingénieur électricien, a été arrêté en mars 2024 à la frontière de Chaldoran et transféré à Evine. Il avait été arrêté deux fois auparavant.
Vahid Bani-Amerian, 32 ans, titulaire d’une maîtrise en gestion, a été arrêté en janvier 2024. Depuis 2017, il a été emprisonné pendant un total de quatre années, à la suite de plusieurs arrestations.
Babak Alipour, 33 ans, diplômé en droit, a été arrêté en janvier 2024. Auparavant, il avait été interpellé en novembre 2018 à Racht avant de passer quatre ans en prison.
Ali Akbar Daneshvarkar, 58 ans, ingénieur civil, a été arrêté en janvier 2024.
Mohammad Taghavi, 58 ans, a été prisonnier politique dans les années 1980 et 1990. Il avait aussi été arrêté en 2020 et avait passé trois ans en prison pour association avec l’OMPI. Mojtaba Taghavi, qui est en prison depuis mars 2024, a été arrêté uniquement parce qu’il est le frère cadet de Mohammad Taghavi.
Mohammad Taghavi, qui a été amené de force au tribunal directement depuis le quartier 209 de la prison d’Evine, a refusé de participer à la séance du tribunal. Il a entamé une grève de la faim depuis un mois pour protester contre les pressions et les tortures subies en isolement, ainsi que contre un garde qui tenait un couteau sous la gorge d’un prisonnier afghan sans défense.
La Résistance iranienne appelle une fois de plus le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, les autres organes compétents des Nations Unies, l’Union européenne et ses États membres à prendre des mesures urgentes pour sauver les prisonniers politiques jugés pour rébellion et qui risquent d’être exécutés, ainsi que pour faire libérer tous les prisonniers politiques. Elle souligne la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons iraniennes et y rencontrer les prisonniers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 octobre 2024
