Une ancienne prisonnière politique iranienne décède des suites de blessures causées par les forces de sécurité

Iran Focus – Selon les médias sociaux, Sara Deldar, une ancienne prisonnière politique de Rasht, est décédée après avoir souffert d’infections causées par des blessures causées par des plombs.

Mme Deldar a été touchée par des balles à plombs par les forces de sécurité du régime iranien lors des manifestations nationales de 2022 à Rasht pour avoir aidé les blessés.

Après son arrestation, elle a été condamnée à un an, trois mois et six jours de prison à Lakan à Rasht. Elle a été libérée sous probation après avoir purgé plus de six mois.

Dans sa dernière publication Instagram du 21 juillet, elle a mentionné avoir contracté une infection dans son corps après sa sortie de prison et son hospitalisation. Elle a fait référence à une faiblesse physique, une anémie sévère et une hypertrophie de sa rate, de ses reins et de ses ovaires comme certains des problèmes auxquels elle était confrontée.

Mme Deldar a également déclaré que d’autres prisonniers libérés de la prison de Lakan à Rasht souffraient de maladies similaires après leur libération.

Plusieurs prisonniers politiques sont morts dans des circonstances suspectes après leur sortie de prison.

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Sara Tabrizi, ancienne prisonnière politique iranienne

Dans une autre affaire, le corps sans vie de Sara Tabrizi, une ancienne prisonnière politique, a été retrouvé au domicile de ses parents à Téhéran le 24 mars. Cette femme de 20 ans avait subi de fortes pressions psychologiques de la part des forces de sécurité dans les dernières semaines de sa vie. Elle avait été convoquée au ministère du Renseignement le 23 mars.

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Yalda Agha Fazli : « l’accusée n’a pas exprimé de remords »

Yalda Agha Fazli, une jeune fille de 19 ans arrêtée fin octobre 2022 lors de manifestations antigouvernementales, est décédée dans des circonstances suspectes après sa sortie de prison le 11 novembre 2022. Le régime iranien a déclaré sa mort comme un suicide. Dans le dossier de Yalda, il a été noté pendant sa détention que « l’accusée n’a pas exprimé de remords », et cette phrase est devenue depuis un symbole parmi les prisonniers politiques.

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