
Dans un article détaillé, une organisation de défense des droits humains a mis en lumière la pratique de la République islamique d’Iran consistant à prononcer et à mettre en œuvre des exécutions Le rapport révèle qu’au cours du mois d’Aban (du 23 octobre au 21 novembre), au moins 133 exécutions ont eu lieu, dont une exécution publique. En outre, 24 nouvelles condamnations à mort ont été prononcées et sept condamnations antérieures ont été réaffirmées par les tribunaux au cours de cette période.

L’agence de presse Human Rights Activists News Agency a annoncé dans un rapport détaillé qu’en l’espace d’un mois seulement (du 22 octobre au 21 novembre), au moins 133 exécutions ont eu lieu en Iran, dont une exécution publique, 24 condamnations à mort prononcées et sept condamnations à mort confirmées.
Ce rapport, publié jeudi 21 novembre sur le site Internet de HRANA (hra-news), met en garde contre « de sérieux défis dans le domaine des droits de l’homme en Iran ».
Selon le rapport, l’état des violations des droits de l’homme en Iran au cours du mois dernier présente une « perspective troublante ».
Le rapport indique : « Nous avons été témoins de violations généralisées, notamment l’exécution de condamnations à mort sans procès équitable, la suppression de la liberté d’expression, les détentions arbitraires, le déni du droit à l’éducation, les suicides d’enfants et d’adolescents, la violence domestique et fondée sur l’honneur à l’encontre des femmes, les violations des droits des travailleurs et l’usage excessif de la force par les forces de sécurité ».
Le rapport souligne « le besoin urgent d’actions internationales et nationales efficaces pour répondre à ces violations et soutenir les victimes », affirmant que « les cas de violence militaire et judiciaire, en particulier contre les femmes et les minorités, ont soulevé de profondes inquiétudes quant à l’engagement du régime iranien à respecter les normes internationales en matière de droits de l’homme ».
Le rapport mentionne des cas tels que « des exécutions dans des affaires où des procédures judiciaires équitables n’ont pas été suivies », « une suppression généralisée de la liberté d’expression et des arrestations arbitraires », « des violations étendues du droit à l’éducation par la suspension d’étudiants » et « des suicides résultant de la pression et du désespoir chez les enfants et les adolescents ».
Le rapport souligne l’exécution de Jamshid Sharmahd, citoyen iranien et allemand, accusé de « corruption sur terre » ; les condamnations à mort de Milad Armoon, Alireza Kafaie, Amir Mohammad Khosheghbal, Navid Najaran, Hossein Nemati et Alireza Barmarzpournak, six manifestants impliqués dans l’affaire dite des « enfants d’Ekbatan » ; la condamnation à mort de Mohammad Mahdi S., l’une des personnes arrêtées lors de la campagne nationale pour la liberté d’expression et le droit à l’éducation, l’une des personnes arrêtées lors des manifestations nationales de 2022, pour « meurtre d’un membre du Bassidj de l’IRGC (les pasdarans) » ; et la condamnation à mort de Varisheh Moradi, prisonnier politique, pour « rébellion armée ».
Source : VOA et Iran Focus (site anglais)
