
Le mardi 26 novembre, Amnesty International a publié un communiqué critiquant la condamnation à mort prononcée contre la prisonnière politique Varishe Moradi, et appelant à son arrêt immédiat.
Cette organisation internationale a jugé le procès de la prisonnière politiqueVarishe Moradi « injuste » et, citant des violations de ses droits pendant sa détention, a exhorté les autorités iraniennes à mettre fin immédiatement à la peine de mort, à annuler sa condamnation et à la libérer sans délai.
Dans sa déclaration, Amnesty International a également appelé le régime iranien à enquêter de manière impartiale sur les allégations de torture et de mauvais traitements de cette militante politique iranienne, à traduire en justice les responsables dans des procès équitables, et de lui assurer l’accès à des soins médicaux adéquats ainsi que des visites avec sa famille et ses avocats.
Varishe Moradi, une prisonnière politique de 39 ans, a été condamnée à mort le 10 novembre par la section 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « baghi » (rébellion armée contre le gouvernement).
Elle a été arrêtée le 1er août 2023, dans la banlieue de Sanandaj et, le 26 décembre 2024, après avoir terminé son interrogatoire au centre de détention du ministère du renseignement connu sous le nom de quartier 209 de la prison d’Evin, a été transférée au quartier des femmes de la même prison.
Dans une lettre ouverte de la prison, cette prisonnière politique a révélé que pendant sa détention, elle avait été soumise à des tortures physiques et psychologiques, à des menaces d’exécution et à des violences sexistes.
Source : Iran Focus (site anglais)
