
Le samedi 4 janvier 2025, la jeunesse iranienne, rebelle, a lancé une série d’attaques coordonnées contre 15 cibles affiliées au régime dans tout le pays. Ces actions ont été menées en réponse à l’exécution par le régime de 1 000 personnes en 2024 et de 18 autres exécutions le premier jour de la nouvelle année. Les cibles comprenaient des installations liées aux pasdarans (Gardiens de la révolution), aux forces paramilitaires du Bassidj et aux Forces de sécurité de l’État (SSF).
Principaux incidents de la résistance
Parmi les actions notables menées par la jeunesse iranienne, on peut citer :
- Province du Khouzistan : six explosions ont secoué le siège provincial des forces de sécurité de l’État.
- Mashhad : Des explosions ont visé un centre fondamentaliste et le siège de la Fondation Khomeini.
- Téhéran et ses environs : Des incendies ont été allumés dans plusieurs bases des bassidjis de l’IRGC à Téhéran, Pakdasht et Karaj.
- Eqlid : Le commandement Javad-al-Aimmah des bassidjis a été incendié.
- Masjed Soleiman et Isfahan : Des images du Guide suprême Ali Khamenei et de l’ancien commandant de la Force Qods Qasem Soleimani ont été brûlées sur des murs publics, ainsi que des bannières représentant Khamenei et Rouhollah Khomeini.
- Téhéran : Un panneau d’affichage appartenant au quartier général de l’espionnage du ministère des renseignements a été détruit par le feu.
- Explosion au siège de la fondation Khomeini à Téhéran.
Déclaration du CNRI sur l’augmentation du nombre d’exécutions
Le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié une déclaration le 2 janvier, condamnant l’utilisation croissante par le régime des exécutions comme outil de répression.
« Dans la phase finale de son régime, Ali Khamenei établit de nouveaux records de crimes et d’exécutions pour retarder son inévitable renversement. Les registres officiels montrent que le nombre d’exécutions en 2024 a atteint 1 000, un chiffre sans précédent au cours des trois dernières décennies. Si l’on tient compte des exécutions secrètes, le chiffre réel est nettement plus élevé », écrit le NCRI.
Explosion dans la base des bassidjis à Homayun Shahr
Le Conseil a souligné l’augmentation alarmante des exécutions sous la présidence de Masoud Pezeshkian. Près de 70 % des exécutions de l’année ont eu lieu après la fin du mois de juillet. Pezeshkian a ouvertement défendu ces brutalités, rejetant les critiques sur les violations des droits de l’homme en affirmant sarcastiquement : « Ceux qui parlent des droits de l’homme se demandent pourquoi nous exécutons des meurtriers. »
Échecs régionaux et répression interne
Alors que le nombre d’exécutions en 2024 reflète une augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente, 47 % de ces exécutions ont eu lieu au cours des trois derniers mois. Cette période a coïncidé avec d’importants revers régionaux pour le régime et un mécontentement intérieur croissant. Les dirigeants ont cherché à compenser leurs échecs en intensifiant leur campagne de terreur et d’intimidation.
Des manifestants attaquent la base des bassidjis des pasdarans à Najafabad
Cependant, la jeunesse rebelle a relevé un formidable défi en menant des centaines d’opérations anti-répression qui ont ébranlé le régime jusqu’au plus profond de lui-même. De Téhéran à des villes plus petites comme Lahijan et Bandar Anzali, ces actions ont visé des symboles de l’oppression, de l’espionnage et du pillage.
La colère d’une nation et la lutte pour la liberté
Le régime, qui cherche de plus en plus à contenir la contestation publique, a placé le Corps des gardiens de la révolution (les pasdarans) en état d’alerte. Malgré les mesures de sécurité renforcées, la jeunesse rebelle poursuit son défi, délivrant au peuple iranien un puissant message de résilience et d’espoir.
Des manifestants brûlent le monument de Qassem Soleimani à Kerman
Les observateurs notent que ces actions ont pris de l’ampleur suite aux changements régionaux, notamment la chute du régime Assad en Syrie. Le régime iranien s’appuie désormais fortement sur les exécutions et l’intimidation pour réprimer l’agitation croissante. Pourtant, les réponses enflammées de la jeunesse iranienne montrent que la répression ne les dissuadera pas de lutter pour la liberté.
Les activités de la jeunesse iranienne, rebelle, ne sont pas simplement des actes de défiance ; elles incarnent un message plus large de courage, de résistance et de poursuite inflexible de la victoire contre un régime qui semble de plus en plus fragile.
