Cinq cent soixante députés de la Chambre des communes et de la Chambre des lords du Royaume-Uni ont exprimé leur soutien à l’opposition iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Cette déclaration commune, signée par 230 députés de la Chambre des communes et 330 députés de la Chambre des lords, exprime leur soutien au plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran.

La déclaration appelle à soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain. Les députés britanniques ont souligné que :
Programmes nucléaires et militaires : En vertu du Règlement de 2023 sur les sanctions contre l’Iran, le Royaume-Uni applique des sanctions liées aux ambitions nucléaires de l’Iran et à d’autres comportements déstabilisateurs. Intermédiaires criminels en Europe : La désignation du réseau Foxtrot en avril 2025 a entraîné un gel des avoirs, des interdictions de voyager et la disqualification de ses dirigeants. Français Cette mesure visait le crime organisé soutenu par l’Iran et les campagnes d’intimidation à travers l’Europe. Droits de l’homme et terrorisme : À ce jour, plus de 450 personnes et entités liées à l’Iran ont été sanctionnées pour violations des droits de l’homme, prolifération nucléaire et complots terroristes, notamment des tentatives d’enlèvement ou d’assassinat de ressortissants britanniques. Surveillance accrue des opérations d’influence : À partir de juillet 2025, l’Iran sera placé au niveau renforcé du système d’enregistrement des influences étrangères (FIRS) du Royaume-Uni, visant à freiner les activités iraniennes secrètes au Royaume-Uni. La déclaration a également appelé à la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Opérations mondiales malveillantes : Le CGRI, par l’intermédiaire de la Force Quds et de réseaux comme Foxtrot, mène des opérations extraterritoriales qui incluent la violence, l’intimidation et la subversion. L’inscription du CGRI sur la liste noire enverrait un signal fort de tolérance zéro à l’égard de ce type de terrorisme d’État. Alignement avec les alliés : Une désignation officielle du CGRI alignerait la politique du Royaume-Uni sur celle des États-Unis et de certains pays de l’Union européenne, augmentant ainsi l’impact des sanctions multilatérales et renforçant l’influence diplomatique collective. Protection des communautés : Les dissidents, les citoyens juifs et les militants politiques basés au Royaume-Uni sont confrontés à des menaces persistantes. L’inscription du CGRI sur la liste noire permettrait de renforcer les mesures d’application et la protection des communautés à risque. Les législateurs britanniques ont également appelé à la reconnaissance de la lutte du peuple iranien contre le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), soulignant que lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, tant monarchique que théocratique.
Ils ont appelé à une république démocratique. L’apaisement envers ce régime en déclin sape les valeurs démocratiques, renforce ses politiques répressives et affaiblit la sécurité mondiale.
Étant donné que le régime a totalement bloqué toute possibilité d’activité politique en Iran, la communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien à changer de régime.
L’opposition iranienne, avec son programme démocratique et le plan en dix points présenté par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, appelle à l’unité nationale et propose une feuille de route pour mettre fin à la dictature religieuse et transférer la souveraineté aux représentants du peuple.
