
Le mardi 2 septembre 2025, la grève de la faim nationale du mouvement Non aux exécutions du mardi est entrée dans sa 84 e semaine, rejointe par les détenus de la prison de Langroud à Qom, portant à 51 le nombre de prisons participant à la campagne. Le mouvement Non aux exécutions du mardi illustre l’élargissement de la résistance contre la peine de mort en Iran.
Les familles au cœur de la campagne
Les rassemblements constants de protestation des familles de prisonniers politiques, malgré les pressions sécuritaires, démontrent que le mouvement Non aux exécutions du mardi est une revendication partagée par les prisonniers condamnés à mort, leurs familles et l’ensemble de la société.
Cette semaine, la participation de la mère de Shahrokh Daneshvarkar, prisonnier politique sous le coup d’une condamnation à mort, a attiré une attention particulière. Ayant récemment perdu son mari, elle a rejoint la manifestation en brandissant la photo de son fils, soulignant que même le deuil personnel et la douleur ne peuvent réduire au silence le cri « Non aux exécutions ».
L’extension des protestations dans les rues des villes iraniennes
Parallèlement à la grève de la faim menée dans 51 prisons, des dizaines de villes iraniennes, dont Téhéran, Tabriz, Hamedan, Chahr-e Kord, Zandjan, Arak, Sonqor, Ispahan, Robat Karim, Roudsar et Qods, ont vu des protestations contre la politique d’exécutions du régime.
Munis de pancartes portant des slogans tels que « Non aux exécutions », « Libérez les prisonniers politiques » et « Abolition immédiate de la peine de mort », les manifestants ont exprimé leur rejet catégorique de la peine capitale et réaffirmé leur détermination à poursuivre la campagne jusqu’à l’abolition de la peine de mort en Iran.
