Dans la ville de Khorramchahr, au Khouzestan, Bita Shafii a été arrêtée à l’aube du jeudi 13 novembre avant d’être transférée vers un lieu inconnu, soulevant des craintes quant à une disparition forcée. Cette arrestation fait suite à celle de sa mère, Maryam Abbasi-Nikou, intervenue trois jours plus tôt, le 10 novembre, par des agents des renseignements des Gardiens de la Révolution.
Peu avant sa détention, Bita Shafii avait dénoncé publiquement sur Instagram la descente brutale des forces du régime à leur domicile, affirmant que sa mère avait été enlevée sans justification légale ni explication.
Cette arrestation réveille des souvenirs douloureux, car Bita avait déjà été arrêtée en 2022 pour sa participation à des manifestations contre une série d’attaques chimiques ciblant des écolières iraniennes. Durant cette période, elle avait subi des tortures de la part des forces de sécurité.
Ces événements illustrent une nouvelle fois la répression intense exercée contre les défenseurs des droits humains et les militants en Iran, où les arrestations arbitraires et les disparitions forcées restent des pratiques alarmantes.
