
Entre le 15 et le 19 novembre, les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution d’au moins 59 prisonniers dans différentes régions du pays, selon des informations concordantes provenant de plusieurs centres pénitentiaires. Le rythme de ces mises à mort — une toutes les deux heures sur la période — suscite une vive inquiétude chez les défenseurs des droits humains.
19 novembre : exécutions multiples dans plusieurs villes
Le mercredi 19 novembre, plusieurs condamnés ont été pendus dans différentes provinces. Parmi eux figurent Mohsen Fakhraei et Nemat Shamloo à Mashhad, Nasser Haseli à Ahvaz, Akbar Zamani à Shahrekord, Yousef Ebadipour à Bushehr, ainsi que plusieurs détenus à Qezelhesar. Ali Asghar Izadkhah, 27 ans, a été exécuté à Kerman, Fardin Khati à Behbahan et Mohammadreza Hosseini à Ilam.
Le même jour, un jeune de 21 ans, Peyman Azizi, a été exécuté à Kermanshah pour le meurtre d’un membre des forces paramilitaires Basij. D’autres noms restent à confirmer.
18 novembre : quatorze exécutions supplémentaires
La veille, quatorze personnes ont été exécutées dans des prisons de Tabriz, Esfarayen, Bojnurd, Birjand, Maragheh, Ispahan, Qazvin et Borazjan. Les condamnés incluent Yadollah Kazemi, Jalil Moghanloo, Mehrdad Alivand, Armin Shokri et plusieurs autres détenus.
17 novembre : seize personnes exécutées dans huit villes
Le 17 novembre, seize autres condamnés ont été mis à mort dans les prisons de Bukan, Neyshabur, Malayer, Dorud, Taybad, Ahvaz, Sabzevar, Mashhad, Zanjan et Gorgan. Parmi eux figuraient Hamzeh Soltanpanah, Mahmoud Azizi, Khodakaram Mardani, Nima Goudarzi, ainsi que plusieurs détenus dont l’identité complète n’a pas encore été rendue publique.
16 et 15 novembre : nouvelles séries d’exécutions
Le dimanche 16 novembre, neuf prisonniers ont été pendus dans diverses villes, dont Bandar Abbas, Sanandaj, Arak, Damghan, Bukan, Semnan, Bam et Salmas.
La veille, le 15 novembre, six hommes avaient déjà été exécutés à Kermanshah, Dezful, Khorramabad et Aligudarz.
Exécutions les 14, 13 et 12 novembre
Le 14 novembre, trois prisonniers ont été pendus à Urmia.
Le 13 novembre, quatre autres exécutions ont eu lieu à Urmia et Sari, dont celle d’une femme de 29 ans.
Le 12 novembre, quinze détenus ont été exécutés à Qom, Yasuj, Qezelhesar et Shiraz.
Un décès en détention dû à un transfert tardif
À ces exécutions s’ajoute la mort, le 18 novembre, d’Amir Neisi, un prisonnier sunnite de 27 ans incarcéré depuis six ans à la prison de Sheiban à Ahvaz. Il serait décédé faute d’avoir été transféré à l’hôpital à temps.
Appels à une réaction internationale
L’intensification des exécutions en Iran durant cette période alarme les organisations de défense des droits humains, qui appellent les institutions internationales et les gouvernements à intervenir pour enrayer cette vague d’exécutions et protéger les prisonniers menacés de mort. Plusieurs voix demandent que les autorités iraniennes fassent l’objet de pressions accrues en raison du recours massif et systématique à la peine capitale.
