Entre le samedi 22 et le mardi 25 novembre, treize personnes ont été exécutées dans plusieurs villes d’Iran, illustrant la brutalité croissante de la répression étatique. Parmi elles, l’un des condamnés a été mis à mort en public à Bastam, dans une scène qui rappelle la volonté du régime d’imposer la terreur par l’exemple.
À Neyshabur, Gholamali Eftekhari a été exécuté dans la matinée du 25 novembre. Il avait été accusé d’infractions liées au trafic de stupéfiants. À Bastam, un homme de vingt-sept ans, prénommé Mostafa, a été pendu publiquement à l’aube du même jour, condamné pour viol. À Gorgan, Amin Chahar-bashi a été exécuté à l’aube, après avoir été reconnu coupable de meurtre.
Trois autres exécutions ont eu lieu à Yazd, où les condamnés étaient accusés de délits liés à la drogue. À Kashan, deux hommes ont été exécutés : Hamid Amini, vingt-cinq ans, arrêté cinq ans plus tôt pour meurtre, et Ashkan Shahrabi, également condamné pour homicide. À Sabzevar, Arslan Behbehani a été exécuté pour des faits liés à la drogue.
À Shiraz, deux prisonniers ont été exécutés à l’aube du 23 novembre, dont Shahmorad Dehqani, les autres infractions étant liées au trafic de stupéfiants. À Dorud, Mehran Saqa’i a été exécuté pour meurtre. Enfin, à Aligudarz, Ghasem Sarlak a été mis à mort pour homicide.
Ces exécutions, dont certaines ont été rendues publiques, s’inscrivent dans une tendance alarmante de recours massif à la peine capitale, utilisée comme instrument de répression et de contrôle social.
