Machhad : Nouvelle exécution d’une femme dans la prison de Vakilabad, symbole des sévices du régime iranien

Aux premières heures du mercredi 3 décembre 2025, une femme détenue a été exécutée par pendaison dans la prison de Vakilabad à Machhad. Cette condamnation reposait sur des accusations liées au trafic ou à la possession de stupéfiants. À ce jour, son identité demeure inconnue, et les autorités pénitentiaires ainsi que judiciaires n’ont pas encore confirmé officiellement cette exécution.

Sous le régime des mollahs, les réseaux du corps des Gardiens de la Révolution alimentent massivement le marché de la drogue, contribuant à l’addiction des jeunes en Iran et dans la région. Paradoxalement, dans les prisons mêmes du régime, des drogues sont distribuées aux prisonniers pour briser leur résistance. Les responsables de ces trafics vivent dans un luxe ostentatoire, tandis que des personnes vulnérables, souvent victimes de pauvreté et de chômage, sont lourdement réprimées, avec des condamnations à mort et des exécutions encourues.

Cette dernière exécution porte à 56 le nombre de femmes tuées par le régime iranien depuis le début de 2025, marquant une hausse dramatique par rapport aux 34 femmes exécutées sur l’ensemble de 2024. Selon des données recueillies depuis 2007, plus de 319 femmes ont été mises à mort en Iran. L’année 1403 du calendrier iranien a vu une augmentation alarmante de 90 % des exécutions féminines comparée à l’année précédente.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, les autorités cléricales iraniennes ont exécuté plus de 2 570 personnes. Ce climat de terreur, entretenu par le silence et le laxisme international, alimente la répression, le terrorisme d’État et la guerre. Il est urgent que la communauté internationale condamne fermement ce régime et soumette son bilan en matière de droits humains au Conseil de sécurité des Nations unies.

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