Les exécutions de femmes en Iran ont bondi de plus de 80 % cette année par rapport à 2024.
Ce mercredi 17 décembre 2025, au petit matin, Razieh Abbasi, une prisonnière de 40 ans, a été exécutée à la prison de Ghezel Hessar, située à Karaj. Condamnée à mort pour le meurtre présumé de son époux, elle avait été incarcérée auparavant à la prison notoirement dure de Qarchak, près de Varamin, avant son transfert récent vers Ghezel Hessar pour y subir sa peine.
L’exécution de Razieh Abbasi porte à 61 le nombre de femmes mises à mort en Iran depuis le début de 2025, marquant une hausse d’au moins 80 % par rapport à l’année précédente.
L’Iran se positionne comme le premier exécuteur mondial de femmes. Depuis 2007, au moins 324 femmes ont été exécutées par les autorités iraniennes. Parmi elles, de nombreuses victimes de violences conjugales et de lois familiales discriminatoires ont agi en état de légitime défense.
Sous la présidence de Massoud Pezeshkian, le régime théocratique a procédé à plus de 2 700 exécutions de détenus. En 2025, le nombre d’exécutions a déjà franchi la barre record des 2 000.
La Commission des Femmes du CNRI exhorte une fois de plus les Nations unies et leurs organes spécialisés, l’Union européenne et ses pays membres, ainsi que tous les défenseurs des droits humains, à intervenir sans délai pour préserver la vie des condamnés à mort et arrêter les exécutions de masse en Iran.
