De la prison d’Evine, Shahin Zoghi-Tabar défie la répression et appelle à la chute du régime iranien

Depuis les geôles d’Evine, l’une des prisons les plus redoutées de Téhéran, le prisonnier politique Shahin Zoghi-Tabar a lancé un appel vibrant de fidélité à la résistance iranienne, promettant de lutter jusqu’à l’effondrement du pouvoir en place.

Condamné à dix ans de détention pour ses idées politiques après un procès inéquitable, ce militant de 38 ans exprime, en décembre 2025, une détermination farouche face à la torture, à l’isolement et aux conditions inhumaines imposées par le régime. Son témoignage met en lumière les violations flagrantes des droits humains en Iran, où les détenus politiques sont systématiquement brisés par un appareil répressif impitoyable.

Shahin Zoghi-Tabar raconte comment son adhésion à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a transformé son existence, passant d’un sentiment d’insignifiance à un engagement total au service de la lutte nationale. Il dénonce le climat de terreur qui étouffe la société iranienne, fruit d’une idéologie oppressive et de décennies de tyrannie, affirmant que la résistance est le seul recours face à une telle oppression.

S’adressant directement à Massoud Rajavi et Maryam Rajavi, il prête serment de demeurer aux côtés de la résistance, fier et résolu, jusqu’à la dernière goutte de son sang et à la libération du peuple de la dictature cléricale. Il exhorte les médias de l’opposition à amplifier sa voix, étouffée comme tant d’autres dans les cachots iraniens.

Ce cri du cœur illustre la résilience des prisonniers politiques iraniens, qui, malgré les exécutions arbitraires, les arrestations illégales et les procès truqués, refusent de plier. Arrêté violemment en juillet 2025 par les services de renseignement des Gardiens de la Révolution sans mandat judiciaire, Zoghi-Tabar a été jugé par le juge Iman Afshari pour des accusations fabriquées comme « collusion contre la sécurité nationale » et « propagande contre le régime ». Son cas révèle l’instrumentalisation de la justice pour museler toute dissidence, en violation des normes internationales sur les droits humains.

Dans un contexte d’escalade des condamnations à mort et des traitements dégradants, ce message résonne comme un symbole de défi, soulignant le gouffre entre un régime acculé et une population assoiffée de liberté et de dignité.

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