1590 infirmières iraniennes démissionnent en un an

Salman Eshaqi, porte-parole de la Commission de la santé du Majlis (Parlement) du régime, a révélé des statistiques choquantes concernant les infirmières qui démissionnent pour des raisons professionnelles, affirmant que « 1 590 infirmières ont démissionné l’année dernière, et le nombre de démissions et de retraits du secteur des soins infirmiers est deux à trois fois plus élevé que le nombre de migrations ».

Eshaqi a également noté que selon les statistiques officielles, 2 000 infirmières demandent chaque année à quitter le pays.

Selon ce membre du Majlis, 2 000 infirmières iraniennes travaillent actuellement au Danemark, alors qu’il n’y en a que 300 000 en Iran.

Il a également cité le président de l’Organisation des infirmières, déclarant que « dans certaines provinces, il n’y a qu’une infirmière pour huit à neuf nouveau-nés ».

La migration des infirmières est un problème qui a été signalé à plusieurs reprises, mais en raison de la négligence des responsables du régime iranien, la tendance migratoire s’est accélérée. En août, Mohammad Sharifi-Moqaddam, secrétaire de la « Maison des infirmières », s’est dit préoccupé par la migration d’infirmières iraniennes expérimentées vers d’autres pays, décrivant la situation des infirmières en Iran comme « désastreuse », affirmant que « nos infirmières, au sommet de leur expertise, sont recrutées par les pays occidentaux et la région du Golfe persique ».

Les infirmières qui travaillent en Iran sont également confrontées à de nombreux problèmes et, face à l’aggravation de ces problèmes, elles ont lancé une grève nationale à la mi-août, qui a duré plus d’un mois.

Le 1er septembre, le président de l’Association nationale des services médicaux d’urgence a signalé que les services d’urgence n’étaient pas à la hauteur et que le nombre d’ambulances actives sur les routes était insuffisant, ajoutant que les normes n’étaient pas respectées et que la charge de travail du personnel était excessive. C’était, selon lui, la « principale cause des protestations des infirmières ».

Les infirmières reçoivent environ 200 000 rials (environ 0,33 dollar) pour chaque heure supplémentaire, et leur revenu mensuel total ne dépasse pas 120 millions de rials (environ 200 dollars). Malgré cela, elles sont obligées de faire des heures supplémentaires obligatoires, sous peine d’être licenciées. Le régime iranien a tenté d’empêcher les infirmières d’organiser des rassemblements de protestation en les menaçant, mais elles ont poursuivi leurs grèves et leurs manifestations.

Source:
https://fr.iranfocus.com/iran/femmes/17598-1-590-infirmieres-iraniennes-demissionnent-en-un-an/

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