11 prisonniers exécutés en Iran à la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort

À la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, les autorités judiciaires iraniennes ont exécuté 11 prisonniers, dont une femme et un éducateur à la retraite, à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz, tôt ce mercredi 9 octobre.

Mercredi, au moins 11 prisonniers, dont six prisonniers « de sécurité », une femme et un éducateur à la retraite, ont été exécutés par les autorités judiciaires du régime iranien à la prison de Ghezel Hesar, dans la province d’Alborz.

Auparavant, le régime iranien avait à plusieurs reprises condamné à mort des citoyens opposés au régime sous des chefs d’accusation tels que « espionnage, corruption sur terre, guerre et rébellion », et avait exécuté certains d’entre eux.

Selon ce rapport, parmi les personnes exécutées se trouvaient deux citoyens du Sistan-Baloutchistan identifiés comme « Ahmad Narouei, 33 ans, et Mohammad Eshaq-Zehi, 31 ans, tous deux originaires de Zahedan et y résidant ». Une autre personne exécutée a été identifiée comme étant Saeed Safaie, âgé d’environ 55 ans, originaire de Harsin dans la province de Kermanshah, qui était un éducateur à la retraite.

L’une des personnes exécutées a été identifiée comme étant Mehdi Barahuyi, qui était apparemment mineur au moment de son arrestation et avait moins de 18 ans.

Parallèlement à ces exécutions et à la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, Mai Sato, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme en Iran, a déclaré dans un message vidéo pour le programme de soutien 24 heures sur 24 de la campagne « Non aux exécutions du mardi » qu’au moins 500 exécutions ont été signalées en Iran depuis le début de l’année grégorienne en cours, ce qui, selon elle, inclut l’application de la peine de mort contre des militantes et des sympathisants des manifestations nationales de 2022.

En outre, entre le 10 octobre 2023 et le 8 octobre 2024, au moins 811 personnes ont été exécutées par pendaison dans diverses régions d’Iran, quatre de ces exécutions ayant eu lieu en public.

Au cours de cette période, 186 prisonniers ont été condamnés à mort, trois d’entre eux ayant été exécutés en public.

Le régime iranien a augmenté le nombre d’exécutions dans le cadre de ses aventures au Moyen-Orient. De cette manière, le régime vise à empêcher l’éclatement de protestations généralisées comme celles qui se sont produites en 2022.

Le 10 octobre est la Journée mondiale contre la peine de mort. Cette journée a été introduite et nommée pour la première fois en 2003 par la « Coalition mondiale contre la peine de mort » afin de soutenir l’abolition de la peine de mort et de sensibiliser aux conditions de vie des prisonniers condamnés à mort.

Source : Iran Focus (site anglais)

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