
Les médias spécialisés dans les droits de l’homme rapportent l’exécution de cinq prisonniers, dont un ressortissant afghan, dans les prisons de Ghezel Hesar et de Jiroft aux premières heures du mercredi 30 octobre.
Selon l’Agence de presse des militants des droits de l’homme (HRAHA), parmi les quatre prisonniers exécutés dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj, deux ont été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue, et les deux autres pour « inimitié contre Dieu par vol à main armée ».
L’Organisation iranienne des droits de l’homme a précédemment rapporté qu’au moins huit prisonniers condamnés à mort dans la prison de Ghezel Hesar avaient été transférés en isolement le lundi 28 octobre, et que leurs familles avaient été convoquées à la prison pour une dernière visite.
Les exécutions de prisonniers condamnés pour des accusations liées à la drogue en Iran ont fortement et régulièrement augmenté au cours des quatre dernières années, les statistiques d’exécution pour 2023 montrant une augmentation de 84 % par rapport à l’année précédente.
Un prisonnier condamné pour « meurtre prémédité » a également été exécuté mercredi 30 octobre à la prison de Jiroft, dans la province de Kerman.
Selon les médias spécialisés dans les droits humains, au moins cinq autres prisonniers ont été exécutés ces derniers jours pour « meurtre prémédité » à Zanjan, Ispahan, Karaj et Ahvaz.
Pendant ce temps, à l’occasion de la 40e semaine de la campagne « Non aux exécutions les mardis », un groupe de familles de condamnés à mort s’est rassemblé devant le Majlis (parlement) du régime, mardi 29 octobre.
Dans les vidéos publiées, les manifestants, en majorité des femmes, scandaient « N’exécutez pas ! » et exigeaient l’arrêt des exécutions.
Selon Amnesty International, le régime iranien était responsable de 74 % des exécutions recensées dans le monde l’année dernière.
