
L’Iran a été témoin d’une série d’actions provocantes de jeunes rebelles en solidarité avec les manifestations dirigés par des éducateurs et des travailleurs des télécommunications à la retraite. Ces groupes se sont unis pour protester contre la corruption systémique et l’exploitation de leurs droits par le régime clérical. Les manifestations ont dégénéré en attaques ciblées contre des institutions du régime oppressif, notamment des bâtiments gouvernementaux, des symboles de la République islamique et des bases affiliées aux pasdarans. Les incidents notables comprennent :
- Téhéran : Trois explosions ont visé un bâtiment du régime dans le district 4.
- Mashhad : Deux explosions ont été signalées dans un bâtiment du régime dans le district 5.
- Ispahan : Le siège de la Fondation Khomeini, symbole de corruption institutionnelle, a connu une explosion.
- Téhéran : Un panneau d’affichage Qasem Soleimani a été mis à feu sur le pont de la route Sayyad Shirazi.
- Karaj : Des manifestants ont brûlé une bannière d’Ebrahim Raïssi sur le pont de Ferdows.
- Kerman : Une base du Bassidj et une bannière de Soleimani ont été incendiées.
- Lordegan : Une base du Bassidj a été incendiée.
- Masjed Soleyman : Une peinture murale de Khomeiny a été brûlée.
- Bojnord : Les manifestants ont détruit un panneau publicitaire appartenant au service du renseignement des pasdarans.
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Protestations des éducateurs retraités
La veille, le lundi 6 janvier, des éducateurs à la retraite de tout l’Iran se sont mobilisés contre la corruption et les politiques répressives du régime, qui ont poussé beaucoup d’entre eux au bord de la pauvreté. Les manifestants ont scandé des slogans comme :
« Nous survivons grâce à des bouchées de sang – notre gagne-pain est dans les mâchoires du dragon. »
« Criez contre toute cette arrogance et hypocrisie. »
« Criez, criez contre toute cette injustice. »
« Avec toutes ces ressources, comment l’Iran peut-il être en ruine? »
« Ô justice, écrase l’injustice ».
Manifestations des travailleurs des télécommunications
Le même jour, des travailleurs des télécommunications à la retraite à Ispahan ont lancé de vives protestations, condamnant le pillage de leurs droits par l’Exécution de l’ordre de Khomeiny (EIKO) et les Gardiens de la révolution islamique. Leurs slogans comprenaient :
« EIKO a pris les télécommunications et nous a volé nos droits. »
« Les pasdarans ont confisqué les télécommunications et volé nos droits. »
Les manifestations nationales se poursuivent
Le mouvement a pris une nouvelle impulsion lundi 13 janvier, avec des manifestations dans des villes de l’Iran, notamment à Téhéran, Ahwaz, Ilam, Isfahan, Chiraz, Shahrekord, Kermanshah, Sanandaj, Marivan et Oroumieh. Des manifestants, y compris des travailleurs des télécommunications à la retraite, se sont ralliés contre les injustices économiques et le pillage des ressources nationales par le régime. Les chants de protestation font écho aux griefs précédents :
« Criez, criez contre toute cette injustice. »
« Les pasdarans ont avalé nos droits. »
Exploitation systémique et protestation publique
Sous le régime kleptocratique des mollahs, la majorité des Iraniens – en particulier les travailleurs, les ouvriers et les retraités – sont confrontés à une détérioration des conditions de vie et à des crises économiques généralisées. Les manifestants dénoncent la corruption du régime en scandant : « Un détournement de fonds de moins et nos problèmes seront résolus! » Ces manifestations mettent en évidence les troubles croissants et le refus de la population de garder le silence face à l’exploitation systémique.
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La persistance de ces manifestations souligne la pression croissante sur le régime alors que le mécontentement se propage parmi divers groupes sociaux et économiques.
