Des milliers de personnes se rassemblent à Paris pour défendre la démocratie iranienne, rejetant la théocratie iranienne et la monarchie

Des milliers de partisans du CNRI se sont rassemblés à Paris le 8 février 2025 pour marquer le 46e anniversaire de la révolution iranienne de 1979 et appeler à la chute de la théocratie iranienne au pouvoir. Les manifestants ont brandi des banderoles rejetant à la fois le régime monarchique et le régime clérical, et prônant une alternative démocratique. L’événement a rendu hommage aux combattants de la liberté tombés au combat et a mis l’accent sur la poursuite de la résistance contre la dictature.

Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a prononcé le discours principal, déclarant que la théocratie iranienne était au plus bas. Elle a réaffirmé l’engagement du CNRI en faveur d’une république démocratique, de l’égalité des sexes et d’une gouvernance laïque, exhortant les puissances mondiales à soutenir le peuple iranien au lieu de s’engager avec Téhéran.

L’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a appelé à mettre fin à la politique d’apaisement, à réimposer les sanctions de l’ONU, à désigner les pasdarans comme une organisation terroriste et à reconnaître le CNRI comme le représentant légitime de l’Iran. Jean-François Legaret, ancien maire du 1er arrondissement de Paris, a souligné la vulnérabilité du régime et a soutenu le plan en dix points de Mme Radjavi pour la démocratie. Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne, a condamné les violations des droits de l’homme de la Théocratie iranienne et les prises d’otages en Iran.

La députée française Christine Arrighi a fait remarquer que les dictatures s’effondrent inévitablement et a fait l’éloge de l’opposition démocratique iranienne. Jacques Boutault, adjoint au maire de Paris Centre, a dénoncé le taux d’exécution en Iran et a soutenu la position de Mme Radjavi contre la peine de mort. Zinat Mirhashemi, membre du CNRI, a réaffirmé le droit du peuple à résister à l’oppression. Kak Baba Sheikh Hosseini, représentant du Kurdistan iranien, a souligné la solidarité kurde avec la résistance.

Dans un message vidéo, le colonel Riad al-Asaad, fondateur de l’Armée syrienne libre, a exprimé son soutien au peuple iranien, établissant des parallèles entre les luttes de la Syrie et de l’Iran. Mahnaz Salimian, secrétaire principale du CNRI, a déclaré que la théocratie iranienne était fracturée de l’intérieur et qu’il était sur le point de s’effondrer.

Plusieurs sympathisants du CNRI, dont Rebecca Malihi, Arash Marandi, Sina Dashti, Milica Javdan et Mona Forouzandeh, se sont fait l’écho des appels à la révolution et ont rendu hommage aux sacrifices des jeunes résistants. Arvin Habibi a fait l’éloge du dévouement des militants du CNRI et a rejeté les mouvements alternatifs qui cherchaient à faire dérailler la révolution.

Le rassemblement a renforcé la demande unifiée de changement de régime en Iran, en mettant l’accent sur la gouvernance démocratique et le soutien international à la cause du CNRI.

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