
Alors que les crises internes s’aggravent et que les divisions s’élargissent au sein du régime au pouvoir en Iran, le guide suprême Ali Khamenei a intensifié son recours à la violence pour maintenir son contrôle, en ordonnant une vague massive d’exécutions visant à étouffer la dissidence. Depuis le 19 février, près de 100 exécutions ont eu lieu, témoignant de l’intention du régime d’entretenir un climat de terreur et de répression.
Toutefois, ces actes brutaux de meurtre sanctionnés par l’État n’ont pas été incontestés. Au contraire, la courageuse jeunesse rebelle d’Iran s’est levée par défi, menant une série d’opérations de résistance audacieuses. Avec leur cri de ralliement « Le feu répond aux exécutions », ils ont répondu par des actes de protestation intenses, symbolisant leur refus d’être intimidés par les mesures oppressives du régime.
Une vague de résistance : Le feu contre les exécutions
Le 10 mars, les jeunes rebelles ont lancé la quatrième série d’opérations au cours du mois persan d’Esfand (qui s’étend du 19 février au 20 mars). Cet acte audacieux était une réponse directe aux 96 exécutions connues du régime jusqu’au 8 mars, ainsi qu’aux 936 exécutions effectuées depuis le début du mandat du président Masoud Pezeshkian.
Les exécutions se retournent contre le régime iranien
La résistance ardente des jeunes a visé les principaux centres du pouvoir du régime, notamment les bases associées au Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), les forces Basij et les centres d’extrémisme religieux et d’activité criminelle. Voici quelques-unes des opérations les plus marquantes :
L’incendie d’un centre d’intégrisme et de criminalité à Téhéran.
Deux attaques incendiaires contre le Comité de secours de Khomeini à Kermanshah.
Attaquer les bases des bassidji du CGRI dans plusieurs villes, notamment Zarandin (province de Mazandaran), Shiraz, Mashhad, Sabzevar, Saravan et Khash – des endroits connus pour leur rôle dans la répression des étudiants et des travailleurs.
La destruction de symboles du régime, notamment des panneaux d’affichage et des banderoles à l’effigie de personnalités telles que Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei et Qasem Soleimani, dans des villes telles que Téhéran, Tabriz, Karaj, Qazvin, Gorgan, Kerman et Hamedan.
Ces opérations ont constitué un puissant message de défi, indiquant que le peuple iranien, en particulier sa jeunesse, ne restera pas silencieux face aux exécutions et aux violences commanditées par l’État. La répression brutale du régime, qui s’est même poursuivie pendant le mois sacré du Ramadan, avec notamment l’exécution de 27 prisonniers le 1er mars, n’a fait qu’alimenter le feu de la résistance.
Un mouvement qui prend de l’ampleur : La troisième série d’opérations
Le 5 mars, les jeunes rebelles ont intensifié leurs actions avec la troisième série d’opérations Esfand. Cette série, menée en représailles directes à la répression continue du régime, comprenait 15 opérations importantes visant des centres clés de l’appareil oppressif du régime. Ces actions comprenaient :
- Attaques contre des centres du régime impliqués dans le pillage des richesses et des ressources publiques à Miandorud, dans la province de Mazandaran.
- Attaques incendiaires contre des bâtiments du régime à Gohardasht, Karaj.
- Attaques contre des centres de fondamentalisme, de criminalité et de répression des femmes à Téhéran et à Mashhad.
- Incendie des bases des bassidji du CGRI à Hashtgerd, dans la province d’Alborz, à Kerman et à Sanandaj, toutes liées aux efforts du régime pour réprimer les étudiants et les travailleurs.
Comme lors des précédentes séries d’opérations, les jeunes rebelles ont poursuivi leur campagne de destruction des symboles et des images du régime, en frappant des cibles dans tout le pays, notamment à Ispahan, Rasht, Bojnurd, Meshkin Shahr, Anar et dans la province de Kerman.
Un modèle de résistance : Les première et deuxième séries d’opérations
Les actions de la jeunesse rebelle ont commencé plus tôt en février, avec les première et deuxième séries d’opérations Esfand marquant la phase initiale de leur réponse enflammée aux exécutions du régime.
Le 24 février, alors que les deux premiers jours de l’opération Esfand ont révélé 17 exécutions, les jeunes ont répondu par des grèves dans des villes comme Ispahan, Téhéran, Mashhad et Karaj. Ils ont notamment incendié des images de Khomeini et de Khamenei, et attaqué des bases des bassidjis et des centres d’intégrisme et de criminalité.
La deuxième série d’opérations, lancée le 2 mars, a donné lieu à 15 attaques enflammées, notamment des actions incendiaires contre des centres d’exécution à Bavi (province du Khuzestan) et des bases des forces de sécurité de l’État à Kermanshah. Les jeunes ont également ciblé des centres qui encouragent le terrorisme et l’oppression des femmes à Kerman et à Mashhad.
La brutalité continue du régime
Malgré la résistance croissante, le régime iranien poursuit son approche brutale, s’appuyant sur la violence et les exécutions pour intimider sa population. Les actions du régime, y compris les exécutions massives perpétrées pendant le Ramadan, démontrent son mépris pour la vie humaine dans sa quête de maintien du contrôle.
