
Strasbourg, France – Ce mardi 18 juin, le Parlement européen a été le théâtre d’un puissant rassemblement politique où une coalition transpartisane de législateurs et de personnalités internationales s’est jointe à Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Leur message commun et sans équivoque : la politique de complaisance de l’Occident envers le régime iranien a échoué et doit être remplacée par une stratégie de fermeté et un soutien affirmé à l’alternative démocratique.
Les conférences, marquées par des discours forts, ont mis en lumière non seulement la brutalité du régime des mollahs, mais aussi la crédibilité et la viabilité du plan en dix points du CNRI pour l’avenir de l’Iran.

Maryam Radjavi : « La seule solution est la fermeté »
Au cœur de l’événement, le discours de Mme Radjavi a dressé un diagnostic sévère de la situation. Elle a affirmé que les tentatives de dialogue avec la théocratie iranienne étaient non seulement vaines mais contre-productives. « Depuis des années, nous avons dit et répété que la complaisance n’incitera pas ce régime à la modération. Au contraire, elle l’encourage à intensifier la répression, le terrorisme et le bellicisme », a-t-elle martelé, soulignant une vérité que de nombreux décideurs européens commencent à reconnaître.
Face à la spirale de violence du régime, qui multiplie les exécutions pour mater une population en quête de liberté, et à son rôle déstabilisateur au Moyen-Orient, Mme Radjavi a présenté la seule issue possible : « La seule solution est la fermeté, la seule solution est de se tenir aux côtés du peuple iranien et de sa Résistance pour le changement de régime. »
Un soutien européen transpartisan à la Résistance iranienne
Dans la même veine, Javier Zarzalejos, député espagnol et vice-président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère, a souligné que la politique de complaisance a non seulement échoué, mais a également mis en danger la sécurité européenne. Il a appelé à des mesures concrètes et fortes, notamment l’inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes de l’UE, une demande de longue date du CNRI et de nombreux parlementaires.
Une vision claire pour un Iran libre et démocratique
L’alternative à la tyrannie actuelle a été le second pilier des conférences. Mme Radjavi a rappelé les fondements de son projet pour l’Iran de demain, un projet qui garantit les libertés fondamentales. « La principale caractéristique de la démocratie que nous voulons instaurer, c’est qu’elle est fondée sur la volonté libre du peuple iranien et sur le vote populaire. À nos yeux, les urnes sont le seul critère de légitimité », a-t-elle expliqué.
Ce projet se décline en un plan détaillé qui répond aux aspirations profondes de la société iranienne. « Nous nous battons pour établir une république démocratique et laïque, fondée sur la séparation de la religion et de l’État, sur l’abolition de la peine de mort, sur l’égalité des sexes, sur l’autonomie des nationalités et sur un Iran non nucléaire », a conclu Mme Radjavi.
Ces conférences à Strasbourg n’étaient pas un simple événement de plus. Elles ont marqué la consolidation d’un front politique influent au cœur de l’Europe, reconnaissant que la paix et la sécurité régionales et mondiales passent par un changement de régime en Iran. L’appel est désormais clair : il est temps que les gouvernements européens traduisent leur soutien moral en actions politiques décisives, en se tenant résolument du côté du peuple iranien et de son alternative démocratique organisée.
