Les familles des prisonniers politiques exigent leur libération

Dans un contexte de rejet croissant des condamnations à mort et des exécutions en Iran, ce mardi 1er juillet 2025, les familles des prisonniers politiques Vahid Bani-Amerian et Pouya Ghobadi ont publié une vidéo de protestation, lançant une alerte urgente sur le risque imminent d’exécution qui menace leurs fils.

Dans cette vidéo, elles appellent à mettre fin à la répression d’État et exigent la libération immédiate de tous les prisonniers politiques.

Les familles de prisonniers politiques exigent leur libération

Cette vidéo, expression poignante de courage et de résistance de la part des familles des victimes de la répression, montre les parents brandissant des pancartes portant des slogans tels que : « Non à l’exécution », « Libérez les prisonniers politiques » et « Stop aux exécutions ». Ils dénoncent les conditions de détention épouvantables dans les prisons iraniennes, en particulier dans la tristement célèbre prison de Fashafouyeh, et interpellent la conscience publique ainsi que la communauté internationale.

75e semaine de la campagne “Les mardis contre l’exécution”, menée dans 47 prisons

Ce mardi 1er juillet 2025, les prisonniers politiques de 47 prisons en Iran ont entamé leur 75e grève de la faim hebdomadaire, dans le cadre de la campagne « Les mardis contre l’exécution ».

Lancée initialement à la prison de Ghezel Hesar, en réaction à l’exécution de prisonniers politiques, cette mobilisation est devenue un symbole de la résistance organisée contre la politique d’exécutions du régime clérical.

Dans une déclaration commune publiée cette semaine, les participants à la campagne ont dénoncé une récente loi adoptée par le Parlement aux ordres du régime iranien :
« La résolution récemment votée par le Parlement pour intensifier les exécutions, en particulier celles des opposants politiques, combinée à l’augmentation des condamnations à mort, est le reflet d’une société en ébullition et d’un régime illégitime qui sacrifie le droit à la vie de ses citoyens pour tenter de préserver son pouvoir. »

L’écho grandissant de la protestation dans les villes d’Iran

Parallèlement aux grèves dans les prisons, des manifestations ont de nouveau eu lieu dans les espaces publics de dizaines de villes. À Téhéran, Tabriz, Rasht, Babol, Babolsar, Fouman, Sonqor, Qaem Chahr et Chahriar, les familles de prisonniers politiques, aux côtés d’autres citoyens, ont brandi des pancartes et des banderoles portant des slogans tels que :

  • « Libérez tous les prisonniers politiques »
  • « Ceci est le dernier avertissement : exécutez, et il y aura une révolte »
  • « Le feu sera la réponse aux exécutions »
  • « Non aux exécutions »

Ces actes de résistance ont envoyé un message clair et retentissant au régime :
Le recours aux exécutions n’est pas un signe de force, mais le reflet d’un régime en crise, terrifié par la voix de son propre peuple.

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