
Katie David, The Sun – Le régime impitoyable de l’Iran planifie, selon des sources internes, l’exécution de milliers de prisonniers, dans une répétition du massacre de 1988.
Le guide suprême Ali Khamenei, déstabilisé, aurait ordonné une vague d’exécutions – transformant les pendaisons en spectacles publics dans un sinistre message adressé aux dissidents.
Cela survient alors que les mollahs, implacables, ont pendu hier deux prisonniers politiques incarcérés sur la base de fausses accusations.
Mehdi Hassani, 48 ans, et Behrouz Ehsani, 70 ans, ont été exécutés de sang-froid pour avoir osé s’opposer au régime barbare sous lequel ils vivaient.
Plus tôt cette année, The Sun avait diffusé un message vocal poignant de Hassani, père de trois enfants, dénonçant la cruauté des mollahs.
Ehsani, quant à lui, avait courageusement déclaré qu’il était « prêt » à sacrifier sa vie dans la lutte continue pour la liberté du peuple iranien.
L’Iran a à plusieurs reprises eu recours à la force létale contre sa propre population – notamment en temps de crise – dans une tentative écoeurante d’écraser toute rébellion.
La fragilité du régime a été exposée au grand jour alors qu’Israël et les États-Unis ont lancé une vaste offensive pour neutraliser sa menace nucléaire.
Les exécutions et les arrestations sont utilisées comme armes d’intimidation, et certains redoutent que l’Ayatollah Khamenei, paniqué, ne prépare un plan similaire au massacre de 1988, où 30 000 prisonniers politiques furent tués.
Cette année-là, le régime était également en crise, après avoir accepté un cessez-le-feu avec l’Irak.
Aujourd’hui, les condamnations à mort contre les sympathisants de l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) – principal mouvement d’opposition démocratique – sont accélérées alors que Khamenei tente désespérément de garder le contrôle.
Fait glaçant : l’agence de presse officielle Fars, proche des Gardiens de la Révolution islamique, a récemment lancé un appel public à répéter le massacre de 1988, signe que le régime craint pour sa survie.
Des politiciens britanniques et des avocats de renom en droits humains ont exhorté le gouvernement britannique à intervenir pour empêcher une telle atrocité.
Aux côtés du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), ils ont aussi dénoncé la focalisation excessive sur le programme nucléaire de Téhéran, avertissant que cela masquait l’aggravation de la crise des droits humains.
La baronne O’Loan DBE a déclaré :
« Ceux qui menacent notre sécurité nationale sont les mêmes qui préparent des atrocités dans les prisons iraniennes. Nous devons agir, maintenant. »
Dowlat Nowrouzi, représentante du CNRI au Royaume-Uni, a confié à The Sun :
« L’inaction de la communauté internationale face aux crimes contre l’humanité et au génocide commis par ce régime lui a permis d’agir en toute impunité.
Il est plus que temps de traduire Ali Khamenei, le guide suprême, et ses complices en justice. »
L’alerte vient également d’une lettre manuscrite déchirante d’un des prisonniers politiques les plus anciens d’Iran, Said Massouri, partagée avec The Sun.
Massouri, emprisonné depuis 25 ans, a été violemment extrait de sa cellule de la prison de Ghezel Hessar et placé en isolement.
Plus de 100 gardiens armés ont envahi sa section, frappant les détenus, les traînant au sol menottés, entravés, avec des sacs sur la tête.
Il a été transféré à la terrible prison de Zahedan, quelques jours après avoir rédigé une lettre avertissant qu’un nouveau massacre se préparait.
Il écrit :
« Comme en 1988, nous craignons que le même chemin soit emprunté, bien que le langage et les méthodes aient changé.
À l’époque, cela s’appelait ‘le comité de la mort’ ; aujourd’hui, c’est ‘feu à volonté’.
Mais cette répression généralisée et cette intensification des exécutions ne sont pas des signes de force — ce sont les aveux de l’impuissance du régime face à la vérité et à la volonté du peuple.
Le ‘feu à volonté’ vise à dissimuler l’effondrement interne et structurel du système, qu’ils cherchent à compenser par la vengeance contre les prisonniers et le peuple. »
Tous les contacts entre les prisonniers politiques et leurs familles ont été coupés.
Mme Nowrouzi a ajouté :
« L’agression contre M. Massouri n’est pas un cas isolé.
Elle s’inscrit dans une campagne plus large d’exécutions croissantes, de détentions arbitraires et de répression systématique.
Le régime, renforcé par des décennies d’impunité, affiche désormais ouvertement son intention de répéter les horreurs de 1988.
Comme l’a dit M. Massouri : ‘Un crime est en cours’, et le monde ne doit pas rester silencieux. »
Pendant ce temps, les mollahs iraniens refusent de restituer les corps d’Ehsani et Hassani à leurs familles endeuillées.
Des sources affirment qu’ils envisagent plutôt de les enterrer en secret, dans une tentative tordue de dissimuler leurs crimes.
La fille dévastée de Hassani, qui avait courageusement milité pour sa libération, a déclaré en larmes qu’ils n’avaient même pas été informés de son exécution.
Dans un message vidéo bouleversant partagé avec The Sun, elle raconte :
« Ils ne lui ont pas accordé de dernière visite avant l’exécution.
Aucun de nous ne savait. Même mon père avait dit à ma sœur de venir le voir lundi.
Je ne sais pas quoi dire. Je me suis tant battue. J’avais tant d’espoir… Je n’arrive toujours pas à y croire. »
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a appelé les Nations Unies à prendre des « mesures concrètes et efficaces contre un régime fondé sur les exécutions et la torture ».
Mme Radjavi a déclaré :
« [Ehsani et Hassani] rejoignent à présent les rangs éternels de ceux qui ont donné leur vie dans la lutte pour la liberté et la justice.
Dans ce qui semble être un acte désespéré dans les derniers instants de son règne, Khamenei a commis un nouveau crime odieux, espérant retarder l’effondrement inévitable de son régime.
Cette brutalité, loin de consolider son pouvoir, ne fait qu’alimenter la colère du peuple iranien et renforcer la détermination de sa jeunesse courageuse à mettre fin à cette tyrannie théocratique.
Honneur à ces Moudjahidines inébranlables qui, après trois ans de résistance sous la torture, les menaces et les pressions, ont tenu leur promesse envers Dieu et le peuple avec fierté et dignité. »
Cela survient après que The Sun a révélé que le régime iranien avait massacré des détenus sans défense dans une prison, puis attribué leur mort à des éclats d’obus issus de frappes aériennes.
Alors que des missiles israéliens tombaient sur une base militaire proche, le 16 juin, des prisonniers paniqués de la prison de Dizel-Abad à Kermanshah ont supplié à être déplacés.
Mais ils ont au contraire été criblés de balles par les forces du régime dans un acte « délibéré et de sang-froid », selon un témoin.
Parallèlement, une vague d’arrestations continue de frapper la population iranienne : environ 700 personnes auraient été arrêtées le mois dernier pour des liens présumés avec un « réseau d’espionnage ».
L’Iran détient l’un des pires bilans au monde en matière de droits humains, et selon les militants, le taux d’exécutions le plus élevé au monde.
Les statistiques officielles montrent que le nombre d’exécutions en 2023 a atteint 1 000 personnes, le plus élevé depuis 30 ans – soit une hausse de 16 % par rapport à l’année précédente.
Les observateurs s’attendent à un chiffre encore plus tragique pour 2025.
