À l’aube du mardi 26 août 2025, la justice des mollahs a exécuté par pendaison Maliheh Haghi, une prisonnière de 34 ans détenue à la prison centrale de Tabriz.

Maliheh Haghi avait été arrêtée il y a six ans, accusée du meurtre de son fiancé, puis condamnée à mort par la justice du régime clérical.

Malgré l’exécution, au moment de la publication de cet article, ni les autorités judiciaires ni les responsables de la prison de Tabriz n’ont officiellement confirmé l’exécution.

L’exécution de Maliheh Haghi à la prison de Tabriz porte à 30 le nombre de femmes exécutées en Iran en 2025. En moins d’un mois seulement, le régime clérical a exécuté six femmes.

Iran : le premier bourreau mondial de femmes

L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées au monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 293 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.

Beaucoup de ces femmes exécutées par le régime iranien sont elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.

Le nombre de femmes exécutées en Iran a fortement augmenté en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’année dernière, dont 23 après l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian.

Durant l’année 1403 du calendrier iranien, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une hausse inquiétante de 90 % par rapport à l’année précédente.

En un an, depuis la prise de fonctions de Pezeshkian fin juillet 2024, le nombre total d’exécutions en Iran a dépassé 1 600. À titre de comparaison, l’ensemble de l’année 2024 comptait un peu plus de 1 000 exécutions.

Ces chiffres confirment une réalité : peu importe qui occupe la présidence, le régime iranien continue de piétiner les droits de son peuple, en particulier ceux des femmes.