
Dans sa 85e semaine consécutive, la campagne « Non aux exécutions du mardi » s’est encore élargie, avec la prison de Sabzevar rejoignant le mouvement. Cette semaine, des prisonniers de 52 prisons à travers l’Iran ont entamé une grève de la faim pour protester contre l’usage systématique et généralisé de la peine de mort par le régime.
Dans leur déclaration hebdomadaire, les prisonniers ont condamné l’exécution récente du prisonnier politique Mehran Bahramian à Semirom, en soulignant la vague d’indignation publique qui a suivi :
« L’exécution inhumaine de Mehran Bahramian n’a pas seulement privé un homme de son droit à la vie, mais a aussi enflammé la colère et la protestation dans le cœur du peuple de Semirom. La grève digne des commerçants et la résistance courageuse des citoyens en quête de justice prouvent que notre peuple ne restera pas silencieux face à de tels crimes et poursuivra sa lutte jusqu’à ce que justice soit faite. Nous appelons tous les peuples épris de liberté à suivre l’exemple des familles endeuillées et du peuple de Semirom en levant le drapeau de “Non aux exécutions” dans chaque ville et chaque rue. »

Le rôle des familles dans la poursuite de la campagne
Les mères, pères, sœurs et frères de prisonniers politiques condamnés à mort ont apporté une dimension profondément humaine et émotionnelle à la campagne en exposant les photos de leurs proches et en participant aux rassemblements publics.
En particulier, les mères de prisonniers politiques sont devenues des symboles de résilience. Malgré les menaces répétées et les convocations par les forces de sécurité, elles continuent de se tenir aux côtés du peuple, affirmant qu’aucune intimidation ne fera taire leur exigence de justice.
La 85e semaine de la campagne « Non aux exécutions du mardi » est devenue un symbole puissant de résistance des prisonniers et de leurs familles contre la politique répressive du régime fondée sur les exécutions, tout en attirant un soutien croissant de la société et de la communauté internationale.
