Condamnation à mort prononcée contre un prisonnier politique en Iran

La machine répressive du régime iranien frappe encore. Lundi 8 septembre, la justice de Téhéran a officiellement annoncé la condamnation à mort de Pejman Toubere Rizi, prisonnier politique détenu à la prison d’Evine. Il est accusé d’appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) et de « corruption sur terre » — un chef d’accusation vague régulièrement utilisé pour éliminer les opposants.
Selon des sources sur place, le verdict avait été rédigé à l’avance et n’attendait plus que d’être lu par le juge Amouzad.

Un Procès Expéditif et Inique

Le procès du prisonnier politique Pejman s’est tenu le 1er septembre devant la 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, sous la présidence du juge Amouzad. Le 27 juillet, l’accusé avait déjà été présenté au tribunal, menotté et enchaîné. À cette occasion, le juge lui avait proposé un marché : avouer et coopérer avec le ministère du Renseignement en échange d’un exil à Saravan plutôt que l’exécution. Le prisonnier politique Pejman a refusé de plier.
Le 16 août, il a de nouveau été convoqué, cette fois sans avocat, et sommé de signer sa propre condamnation à mort. Là encore, il a résisté.

Arrestation et Torture

Âgé de 31 ans et originaire de Kermanshah, le prisonnier politique Pejman a été arrêté le 28 janvier à Téhéran. Il a passé plus de deux mois et demi dans les sinistres sections 209 et 240 de la prison d’Evine, où il a subi interrogatoires et torture aux mains des agents du ministère du Renseignement.

Une Tragédie Familiale

Le 23 juillet, les forces du régime ont de nouveau perquisitionné le domicile de son père. Leur comportement brutal a provoqué un choc fatal chez la belle-mère du prisonnier politique Pejman, Fariba Vahedi, atteinte d’un cancer. Elle est décédée peu après.

Appel à la Mobilisation Internationale

Face à cette injustice, le Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI) appelle l’ONU et le Rapporteur spécial sur les droits humains en Iran à intervenir d’urgence pour empêcher l’exécution de Pejman et obtenir la libération des prisonniers politiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *