
Le mardi 30 septembre 2025, des prisonniers de 52 prisons iraniennes ont entamé la 88e semaine de leur grève de la faim contre la peine de mort pour protester contre l’escalade des exécutions et l’émission de nouvelles condamnations à mort. Pendant ce temps, les familles des prisonniers politiques condamnés à mort et les militants opposés à la peine capitale sont descendus dans la rue et ont mené leurs actions de protestation en solidarité avec la campagne « Non aux exécutions du mardi ».
La campagne « Non aux exécutions du mardi » de cette semaine est intervenue au milieu d’une série de rapports choquants provenant des prisons iraniennes ces derniers jours : la mort de la prisonnière politique Somayeh Rashidi dans la prison de Qarchak en raison du refus de soins médicaux ; l’exécution de Bahman Choubi Asl ; l’émission de condamnations à mort pour Hamed Validi et Nima Shahi ; et la confirmation de la condamnation à mort pour Payman Farahavar.
Lors de leurs actions de protestation contre la peine de mort le 30 septembre, les familles ont scandé des slogans tels que « Libérez les prisonniers politiques », « Non aux condamnations à mort injustes » et « Abolissez la peine de mort » des appels puissants qui reflètent à la fois leur résilience et l’exigence urgente de la société de mettre fin au cycle de violence et d’exécutions étatiques.
Depuis le lancement de la campagne « Non aux exécutions du mardi », les familles de prisonniers politiques et de détenus condamnés à mort ont joué un rôle essentiel.
Les protestations de cette semaine ont également débordé dans les rues de plusieurs villes. Malgré une forte présence sécuritaire, des citoyens à Téhéran, Karaj, Machhad, Sanandaj, Chiraz, Ahvaz, Rafsanjan, Gonbad-e Kavous, Ghoutchan, Natanz, Najafabad, Kangavar, Delijan, Ahar, Dargaz, Borazjan et Someh Sara se sont rassemblés avec des slogans contre les exécutions, transformant les espaces publics en arènes de défiance contre les politiques répressives de l’État. La persistance et l’expansion de ces manifestations mettent en lumière l’élan croissant du mouvement iranien contre la peine de mort.
