Iran : une série de treize exécutions en quatre jours illustre l’intensification de la répression judiciaire par les mollahs

Entre le 13 et le 17 novembre, les autorités iraniennes ont procédé à l’exécution de treize personnes dans huit établissements pénitentiaires répartis à travers le pays. Ces exécutions, menées dans les prisons de Sepidar à Ahwaz, Vakilabad à Mashhad, Sabzevar, Zanjan, Gorgan, Taybad, Bandar Abbas et Sari, s’inscrivent dans une tendance alarmante de recours massif à la peine de mort.

Le lundi 17 novembre en fin de matinée, quatre détenus ont été pendus à Vakilabad à Mashhad. Présentés comme des trafiquants de drogue, ils comprenaient Alimardan Barani et Shamsuddin, un ressortissant afghan. Les autorités n’ont pas divulgué l’identité des deux autres condamnés.

Dans la même matinée du 17 novembre, trois autres exécutions ont été effectuées. Reza Kamali a été pendu à Sepidar à Ahwaz sous l’accusation de meurtre. À Sabzevar, Alireza Keshavarz a subi le même sort après avoir été condamné pour homicide. À Zanjan, Amir Farrokhnejad a été exécuté pour trafic de stupéfiants. À Gorgan également le matin du 17 novembre, Behzad Hosseini a été pendu, accusé de meurtre.

Le 17 novembre à l’aube, deux autres détenus ont été exécutés à Taybad pour infractions liées aux narcotiques. Parmi eux, Jafar Sattari a été identifié, tandis que le second demeure anonyme. La veille, le 16 novembre au matin, Mosib Khalavand a été pendu à Bandar Abbas pour trafic de drogue.

Le 13 novembre à l’aube, deux prisonniers ont été exécutés à Sari. Iraj Aghaei, âgé de trente ans originaire de Rasht, était un professeur de langues gérant son propre centre d’enseignement. Bien qu’il ait constamment nié les accusations de trafic de stupéfiants portées contre lui, il a été pendu. Qomri Abbaszadeh, trentenaire, avait passé six années en détention avant sa condamnation à mort pour meurtre et son exécution subséquente.

Cette vague d’exécutions reflète un recours systématique à la peine capitale, particulièrement pour des infractions liées aux drogues, tandis que certains condamnés continuent de nier les accusations qui les ont menés au couloir de la mort. Cette série de pendaisons contribue à un bilan annuel 2025 déjà catastrophique en matière de violations des droits fondamentaux.

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