Exécution de Sediqeh Ghorbani à la prison d’Urmia : la 59e femme pendue en Iran en 2025, symptôme des violations massives des droits humains

Ce samedi 13 décembre 2025, à l’aube, Sediqeh Ghorbani a été exécutée par pendaison dans la prison centrale d’Urmia. Le procureur de la ville a confirmé l’exécution sans mentionner le nom de la condamnée. Arrêtée il y a deux ans pour le meurtre prémédité de sa belle-fille de quatre ans, Ava Ghahremani, elle purgeait sa peine depuis lors.

Ces drames sociaux plongent leurs origines dans des facteurs politiques profonds. Ils sont en grande partie attribuables au régime théocratique, marqué par son hostilité envers l’humanité et les femmes, qui a favorisé l’émergence de dysfonctionnements graves dans la société iranienne contemporaine. Au centre de cette doctrine et de ces pratiques dégradantes réside la marginalisation systématique des femmes et des filles.

L’exécution de Sediqeh Ghorbani porte à 59 le nombre de femmes mises à mort en Iran depuis le début de l’année 2025.

L’Iran, premier pays au monde en nombre d’exécutions de femmes

Les chiffres indiquent qu’au moins 322 femmes ont été exécutées dans le pays depuis 2007. En 2025, le régime a déjà procédé à plus de 70 % d’exécutions de femmes par rapport à l’ensemble de l’année 2024, alors que l’année est loin d’être achevée.

Depuis l’accession au pouvoir de Massoud Pezeshkian, plus de 2 700 détenus ont été exécutés.

L’inaction et le silence face aux bourreaux du peuple iranien encouragent le terrorisme, la répression et les conflits. La communauté internationale doit rejeter et condamner ce régime de la terreur, et porter son dossier de violations des droits humains devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

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