À l’aube du samedi 13 décembre 2025, Hamideh Jabbari, une femme de 41 ans originaire de Saveh, a été exécutée à la prison centrale de Qom. Condamnée à mort par la justice du régime iranien, elle purgeait une peine depuis environ quatre ans pour avoir été accusée du meurtre de son époux. Les médias officiels, y compris ceux liés à l’appareil judiciaire, n’ont pas encore rapporté cet événement. Cette exécution porte à 60 le nombre de femmes mises à mort en Iran depuis le début de l’année 2025. L’Iran se distingue comme le premier pays au monde pour le nombre de femmes exécutées, avec au moins 323 cas recensés depuis 2007. En 2025, le régime clérical a déjà procédé à plus de 70 % d’exécutions de femmes par rapport à l’ensemble de l’année 2024, alors que l’année n’est pas terminée. Depuis l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, plus de 2 700 prisonniers ont été exécutés. Le silence international face aux bourreaux du peuple iranien encourage le terrorisme, la répression et la guerre. La communauté mondiale doit condamner ce régime de la terreur et exiger que son dossier de violations des droits humains soit porté devant le Conseil de sécurité des Nations unies.