Iran : Un mineur exécuté à la prison de Sepidar, à Ahwaz

 La peine de mort d’Ali Aghajeri, un mineur arrêté à l’âge de dix-sept ans suite à une dispute familiale dans la ville de Behbahan, a été exécutée à la prison de Sepidar, à Ahwaz.

L’agence de presse des droits humains HRANA a rapporté lundi 20 octobre qu’il y a environ cinq ans, alors qu’Ali Aghajeri n’avait que dix-sept ans, il avait été arrêté lors d’une altercation au sujet de terres agricoles.

Selon l’information, une personne a été tuée lors de la bagarre et le tribunal pénal a condamné le mineur ali Aghajeri à mort pour meurtre avec préméditation.

Une source proche de la famille d’Ali Aghajeri a indiqué que ses proches avaient tenté pendant des années de verser le prix du sang et d’obtenir le pardon de la famille de la victime, mais en vain.

À la date de publication de cet article, les autorités judiciaires et les responsables de la prison de Sepidar n’avaient pas officiellement confirmé l’exécution.

L’exécution de personnes âgées de moins de dix-huit ans au moment des faits présumés constitue une violation flagrante des obligations internationales du régime iranien, notamment de la Convention relative aux droits de l’enfant, dont l’Iran est signataire.

Dans un communiqué, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a annoncé le nombre d’exécutions effectuées au cours de l’année écoulée :

« Du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, le fascisme religieux au pouvoir en Iran a enregistré un bilan sanglant et sans précédent de cruauté et de crimes. Durant cette période, 1 654 prisonniers ont été exécutés dans 31 provinces, soit une multiplication par 2,3 par rapport à la même période de l’année précédente (851 exécutions) et par 2,8 par rapport à l’année précédente (693 exécutions). »

Ces chiffres ont été compilés à partir de réseaux de vérification et de sources indépendantes, en raison du secret judiciaire.

Le 16 octobre, Amnesty International a annoncé que plus d’un millier d’exécutions avaient été signalées en Iran depuis début 2025 et a appelé à l’arrêt immédiat de toutes les exécutions.

L’organisation internationale de défense des droits humains a signalé que les exécutions en Iran sont effectuées à l’issue de procès inéquitables et visent à réprimer les manifestations et les minorités.

Hussein Baoumi, directeur adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré le jeudi 16 octobre : « Les États membres de l’ONU doivent répondre à la vague d’exécutions choquante des autorités iraniennes avec l’urgence qu’elle exige. »

Il a ajouté que depuis le début des manifestations de 2022, les responsables du régime iranien ont utilisé la peine de mort « pour semer la peur au sein de la population, écraser la dissidence et punir les communautés marginalisées ».

Dans ce contexte, les prisonniers politiques de diverses prisons ont exprimé leur opposition à la vague croissante d’exécutions en Iran par des sit-in, des déclarations et la participation à des campagnes « Non aux exécutions ». Dans ce contexte, les prisonniers politiques de diverses prisons ont exprimé leur opposition à la vague croissante d’exécutions en Iran en organisant des sit-in, en publiant des déclarations et en participant à des campagnes « Non aux exécutions ».

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